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L'Africa Risk-Reward Index 2019 dévoile les tendances qui façonnent un nouveau paysage de l'investissement
Le rapport offre une vue d'ensemble et actualisée du paysage très dynamique de l'investissement en Afrique
Le récit classique de la rivalité américano-chinoise en Afrique a toujours eu l'air d'une simplification excessive, mais il est certainement désuet aujourd'hui
La quatrième édition de l'Africa Risk-Reward Index de Control Risks (ControlRisks.com), un cabinet de conseil international spécialisé dans la gestion des risques, et Oxford Economics (OxfordEconomics.com), une société de conseil mondiale indépendante, a été publiée ce jour. Le rapport offre une vue d'ensemble et actualisée du paysage très dynamique de l'investissement en Afrique. Cet indice de référence suit l'évolution du paysage de l'investissement sur les principaux marchés africains, et l'édition de cette année souligne plusieurs tendances importantes et intrigantes qui ont un effet sur la stratégie d'investissement à travers le continent.
L'étude de référence reconnaît que les élections sur les marchés africains peuvent souvent alimenter les tensions et soulever des préoccupations en matière d'investissement. Cependant, elle montre également comment les élections servent de plus en plus à stabiliser le paysage politique changeant de l'Afrique. Il est crucial d'identifier comment les élections peuvent mettre fin à une incertitude prolongée, conférer une légitimité et donner aux dirigeants africains existants ou nouveaux les mandats nécessaires pour faire avancer les programmes de réforme ou de contre-réforme.
« Ne vous laissez pas emporter par des promesses de réforme enthousiastes en supposant que des hommes forts et réformateurs peuvent se frayer un chemin sans aucune contrainte, » prévient Barnaby Fletcher, directeur associé chez Control Risks. « La véritable leçon politique de ces dernières années est qu’il ne faut pas sous-estimer la force des efforts de contre-réforme lancés par les structures politiques existantes, ni leur complexité», explique-t-il.
L'investissement en Afrique a traditionnellement été dominé par ses grandes économies, mais l'émergence tant attendue de blocs commerciaux intercontinentaux modifie l'équilibre des pouvoirs. Le rapport explore l'énorme importance potentielle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), introduite fin mai, tout en soulevant certaines préoccupations quant à sa mise en œuvre. Il analyse également les progrès significatifs réalisés par les blocs régionaux, tels que le renforcement de la Communauté est-Afraine (CAE).
« L'édition actuelle de l'indice montre une légère augmentation des scores pour certaines des plus grandes économies du continent, y compris le Nigeria, l'Angola et l'Egypte, alors que la reprise économique chez ces géants gagne du terrain. Cependant, c'est en Afrique de l'Est que le potentiel de rentabilité reste le plus élevé, l'expansion des services et le développement des infrastructures stimulant la demande et améliorant l'environnement des affaires », déclare Jacques Nel, économiste en chef pour l'Afrique australe et orientale chez Oxford Economics.
Le rapport exhaustif aborde également les interprétations erronées communes concernant les influences extérieures affectant les économies africaines. L'Afrique n'est plus un champ de bataille équilibré pour les joueurs américains et chinois comme on le pense généralement. Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l'Afrique s'élèvent actuellement à 39 milliards de dollars, tandis que ceux entre la Chine et l'Afrique représentent plus de 200 milliards de dollars et que ceux entre l'UE et l'Afrique dépassent désormais les 300 milliards de dollars, selon les données révélées dans le rapport. La recherche note également un regain d'intérêt pour l'Afrique de la part d'acteurs géopolitiques plus petits, tels que la Russie, les États du Golfe, la Turquie et l'Inde.
« Le récit classique de la rivalité américano-chinoise en Afrique a toujours eu l'air d'une simplification excessive, mais il est certainement désuet aujourd'hui. L'engagement de la Chine avec l'Afrique est en train de changer fondamentalement, les États-Unis rattrapent leur retard et une foule d'autres pays cherchent à étendre leur influence dans un paysage de plus en plus multipolaire », explique Barnaby Fletcher, directeur associé chez Control Risks. « Les objectifs géopolitiques sont soutenus par un afflux de financement du développement, créant à la fois des opportunités et de la concurrence pour les acteurs du secteur privé. »
L'Afrique reste une destination d'investissement attrayante avec sa population jeune et de plus en plus urbaine, sa richesse en ressources naturelles et sa capacité avérée à faire le grand saut technologique dans des domaines comme les télécommunications ou la finance. La concurrence croissante pour l'investissement à travers le continent contribue à promouvoir les réformes, ce qui, à son tour, encourage l'investissement. En Afrique, la diversification est de plus en plus synonyme de succès et les économies ne peuvent plus se contenter de détenir la plus grande partie des ressources minérales.
« La dépendance à l'égard des exportations de matières premières est une grave faiblesse pour une économie, surtout en période de guerre commerciale qui menace de faire baisser encore davantage la demande chinoise de produits de base et la demande mondiale de pétrole et de gaz. C'est pour cette raison que les gouvernements se font concurrence pour attirer les capitaux d'investissement et les entreprises afin de développer leurs secteurs manufacturiers et des services, pour fournir des biens et des services aux millions d'Africains qui s'installent dans les villes du continent », déclare François Conradie, directeur de la recherche en Afrique chez Oxford Economics.
Pour les investisseurs moins expérimentés en Afrique, l'indice offre un aperçu comparatif des opportunités et des risques du marché à travers le continent – offrant des informations vitales pour les stratégies de pénétration de marché. Pour les investisseurs en Afrique les plus expérimentés, l'indice fournit une perspective fondée à plus long terme des tendances clés qui façonnent le paysage de l'investissement dans les principales économies africaines. L'Africa Risk-Reward Index va au-delà des nouvelles et du battage médiatique entourant le sujet pour fournir un point de vue éclairé sur l'investissement en Afrique.
L'Africa Risk-Reward Index 2019 est joint en annexe (fichier PDF du rapport et graphiques)
Distribué par APO Group pour Control Risks Group Holdings Ltd.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
Claire Peddle
Directrice du marketing pour le Moyen-Orient et l’Afrique
Email : claire.peddle@controlrisks.com
Tel. : +971 50 600 5993
Gary Duncan
Directeur des communications chez Oxford Economics
Email : gduncan@oxfordeconomics.com
Tel : +44 (0)20 3910 8025 (Londres)
À propos de l'Africa Risk Reward Index :
L'indice rend compte de la performance de chaque pays par rapport à ses pairs africains en comparant certains des marchés les plus importants et émergents du continent. La position de chaque pays est déterminée par son score de risque et de performance, incorporant la pondération du PIB.
À propos de Control Risks :
Control Risks (ControlRisks.com) est un cabinet de conseil international spécialisé dans la gestion des risques qui aide à créer des organisations sûres, conformes et résilientes. Nous croyons qu'il est essentiel de prendre des risques pour réussir, c'est pourquoi nous vous fournissons les renseignements et connaissances dont vous avez besoin pour saisir les opportunités et grandir. Et nous nous assurons que vous êtes prêts à faire face aux problèmes et aux crises. De la salle du conseil aux endroits les plus éloigné, nous avons développé une capacité inégalée à mettre de l'ordre dans le chaos et à rassurer face à l'inquiétude.
À propos d'Oxford Economics :
Oxford Economics (OxfordEconomics.com) est l'une des plus importantes sociétés de conseil indépendantes au monde, fournissant des rapports, des prévisions et des outils analytiques sur plus de 200 pays, 250 secteurs industriels et 7 000 villes et régions. Ses modèles économiques et sectoriels mondiaux et ses outils d'analyse de premier ordre lui confèrent une capacité inégalée à prévoir les tendances des marchés extérieurs et à évaluer leur impact économique, social et commercial. Basée à Oxford, avec des centres régionaux à Londres, New York et Singapour et des bureaux dans le monde entier, la société emploie plus de 400 personnes, dont plus de 250 économistes et analystes. Oxford Economics est un conseiller clé pour les décideurs dans les entreprises, les services financiers et les gouvernements. Notre clientèle mondiale compte aujourd'hui plus de 1 500 organisations internationales, dont des multinationales et des institutions financières de premier plan, des organismes gouvernementaux et des associations commerciales incontournables, ainsi que des universités, des sociétés de conseil et des groupes de réflexion de premier plan.
Control Risks et Oxford Economics :
Control Risks et Oxford Economics se sont associés pour fournir un service innovant de prévision des risques politiques et économiques qui donne une vision holistique des risques dans un monde complexe, en rapide évolution et globalisé. Control Risks et Oxford Economics combinent une vaste expertise géopolitique, opérationnelle et sécuritaire avec des prévisions et des modèles économiques rigoureux sur 200 pays et 100 industries. Ensemble, nous offrons une gamme complète de services-conseils qui permettent à votre organisation de naviguer dans le monde du risque politique et économique. Couvrant tous les aspects du parcours d'investissement, y compris les risques liés à la sécurité et à l'intégrité, notre pratique de consultants commune peut superposer des scénarios géopolitiques et économiques pour apporter de nouvelles perspectives et orientations.